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Crimes contre l'humanité et génocides culturels |
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« Les génocides culturels ont toujours accompagné les crimes contre l'humanité » nous rappelle Moulin. |
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L'Histoire est riche
d'enseignements. C'est sans doute pour cette raison que, peu à peu, elle n'est
plus enseignée dans les classes, sinon sous la forme de catéchisme idéologique.
Ce qu'elle apprend, c'est que les génocides culturels ont toujours accompagné
les crimes contre l'humanité. On élimine ou on massacre une population ou une
partie d'une population, puis on arrache les survivants à leur passé. C'est ce
qui s'est produit au Tibet à partir de 1950, puis dans toute la Chine : millions
de morts et table rase du passé, de l'art, de l'histoire. Quelques années
auparavant, le Yiddishland des pays de l'Est n'a pas échappé à ce destin
funeste, non plus que les Arméniens dans leur berceau historique d'Anatolie, ni
un siècle auparavant les Amérindiens ou les premiers Américains au Far West. La
liste de ces crimes est interminable. Au début de l'ère chrétienne, les légions
romaines ont fait subir un sort identique aux Gaulois établis dans l'Ouest de
l'actuelle France. Le processus est avéré : une population est éliminée ou
exterminée par la force et les traces de sa présence sur la terre (langue,
cultes, histoire, traditions, etc.) sont effacées.
La France actuelle
n'échappe pas à ce processus historique. Appelons les choses par leur nom. Tuer
à bout touchant un enfant de cinq ou six ans, puis un autre, un troisième, un quatrième,
les autres n'ayant la vie sauve que parce que l'arme du tueur s'est enrayée, et
les tuer pour la seule raison qu'ils sont nés, c'est ce que l'on appelle, dans
le droit français et dans le droit international, un crime contre l'humanité. Plus
de six milliards d'êtres humains, la quasi totalité de la population du globe,
moins les musulmans, ont été tués en même temps que ces fillettes et ces garçonnets.
Continuons : projeter à grande vitesse un camion de trente tonnes dans la foule
pour écraser le plus de corps possibles, uniquement parce qu'un coeur bat dans
ces corps, c'est un crime contre l'humanité. Ce sont six milliards d'êtres
humains qui, le 14 juillet 2016, ont été assassinés. Tuer à l'arme de guerre
des êtres humains, et cela sous le prétexte qu'ils sont assis à la terrasse
d'un café ou qu'ils écoutent de la musique, ce sont des crimes contre
l'humanité.
Là encore, la population
du globe (musulmans exclus) est en droit d'exiger que rendent des comptes les
tueurs, leurs complices, leurs protecteurs, ceux qui les ont installés en
France, ceux qui les inspirent, et même les textes, dits sacrés, dont le C... el Karim, qui les font agir et
justifient leurs crimes. Il en va de même pour ce qui est des tueries qui ont
eu lieu au musée juif de Bruxelles, dans le métro et à l'aéroport de la même
ville, dans le magasin casher de Paris, dans la salle de rédaction de
Charlie-Hebdo, en Isère, à Lagrand (Hautes-Alpes), dans l'église de
Saint-Etienne du Rouvray, etc. A ces crimes avérés, il faut ajouter ceux qui
ont été empêchés au dernier moment dans le Thalys, à Villejuif, ici ou là dans
le monde et partout en France, où, désormais, des enfants, des femmes, des
hommes, des vieillards, sont assassinés, uniquement parce qu'ils ont eu le tort
de naître. La France est aujourd'hui une Terre de Sang, ce qu'elle n'a pas été,
en dépit des circonstances, entre 1940 et 1944. En France, donc, quasiment chaque
jour qu'Allah fait, des crimes contre l'humanité sont commis, sans que cela
émeuve outre mesure les autorités ou la justice ou les élites ou les idéologues
du régime. Leur seule réponse est le même adjectif ou ses synonymes :
intolérable (ce qui est fort de café pour des gens qui n'ont que tolérance à la bouche), inadmissible,
inqualifiable, insupportable, padamalgamable, comme si le vocabulaire de ces
perroquets se limitait à ces trois ou quatre mots.
Récemment, une journaliste
bobo qui sévit à L'Obs (c'est tout
dire) a publié un livre dont le titre évoque les crimes rappelés plus haut : Les Assassins de l'Ecole. Ce ne sont
plus des vies qui sont arrêtées, des corps qui sont broyés, des êtres qui sont
tués, mais c'est l'école qui est devenue une cible, c'est-à-dire, concrètement,
des enfants dont la Loi exige qu'ils apprennent à lire, à écrire, à compter, à
penser et tous les rudiments nécessaires. Le 19 mars 2012, des enfants ont été
tués à bout touchant ; depuis 1981, des enfants sont déracinés ou désorientés
et coupés du trésor infini de leur langue, de leur culture, de leur histoire,
de leur science. Partout dans le monde, les enfants accèdent aux connaissances
fondamentales, mais en France, il leur est même interdit de savoir que ces connaissances
existent. C'est ce que l'on appelle un génocide culturel. Certes, alors que le crime
contre l'humanité est écrit dans le marbre des tables de la Loi universelle
(mais non dans celle de l'islam), la notion de génocide culturel est contestée
par les juristes, surtout par ceux que les haut placés qualifient de meilleurs, mais avec des centaines de
guillemets et autres signes d'ironie avant et après cet adjectif. Dans le livre
de l'Obseuse (Robert Laffont éditeur, 2016) sont nommés ceux qui, depuis trente-cinq
ans, assassinent l'école et il y est expliqué pourquoi les pédagogues,
conseillers de ministres, sociologues, spécialistes de didactique, hauts
fonctionnaires, inspecteurs généraux, etc. tous bardés de décorations et
couverts de peaux d'âne, ont eu le champ libre. Ils voulaient fabriquer un
homme nouveau, prêt à toutes les révolutions : ils ont façonné des barbares
aptes à commettre les crimes contre l'humanité rappelés ci-dessus.
Il est vrai que les
assassins de l'école ont marché sur des brisées célèbres. Le génocide culturel
qu'ils ont commis n'est que la transposition dans le domaine de la connaissance
de ce que les avant-gardes ont accompli dans l'art. Avant-garde est un terme de
guerre. Il n'est pas anodin que ces cosidetti
artistes, qu'ils aient sévi dans la peinture, la poésie, le dessin, la musique,
etc. aient choisi ce terme pour se désigner. Ils ont fait la guerre, ils ont
assassiné l'art, ils sont devenus riches, et même richissimes, célèbres et même
mondialement célèbres, des modèles en tout, adulés et enviés. Pourquoi des instits
ou des profs de collège, médiocres, pour ne pas dire paresseux, faiblards, inintelligents,
étroits du bulbe, ne les auraient pas imités ? Pourquoi les born again du pédagogisme n'auraient-ils
pas atteint, eux aussi, ce nirvana des fonctionnaires qui aurait été hors de
leur portée dans une République libre et souveraine, à savoir la hors-classe en
tout ou la classe exceptionnelle pour eux seuls, grâce à quoi ils ont pu se
faire des ceintures dorées. En matière d'école, ils ont fait ce à quoi Duchamp,
Picasso, Malevitch, Warhol, Koons, etc. ont procédé en matière d'art : renier
la connaissance, ne plus transmettre quoi que ce soit, extirper les racines,
détruire l'intelligence, fabriquer des crétins bons pour égorger des koufars. L'assassinat de l'école a payé
: l'argent coule à flots. A eux le fric, les honneurs, les traitements élevés,
les primes à foison, les indemnités à la pelle, etc.
Or, en dépit de tous
ces faits, la justice a retenu, pour poursuivre les auteurs de ces crimes
contre l'humanité, la qualification ambiguë de terrorisme. On sait, puisque ce
sont les Français qui l'ont inventé en 1793 et 1794, que le terrorisme est à
géométrie variable. Entre 1940-1944, ceux qui résistaient à l'occupation allemande
étaient qualifiés de terroristes : après le 26 août 1944, ils sont devenus des
héros. De même, les moudjahidine qui, entre 1954 et 1962, étaient accusés de
terrorisme ont été les modèles de l'Algérie nouvelle. De semblables
retournements sont la règle. Dans la France d'avant l'islam, un martyr préférait la mort au reniement ;
aujourd'hui, un musulman qui égorge des enfants de cinq ans est un martyr. Déjà, dans les colonies
islamiques établies en France, les terroristes et autres martyrs sont célébrés comme les défricheurs d'un monde nouveau. Que
l'on ne se méprenne pas : la différence entre terrorisme, réalité ambivalente
et ambiguë, et crime contre l'humanité, réalité établie, n'est pas de degré,
mais de nature, entre autres raisons, parce que les crimes contre l'humanité
sont imprescriptibles et que cette qualification oblige à chercher tous les
complices, même les simples fonctionnaires qui ont apposé un tampon sur un
document, même les auteurs des textes, Coran, Hadiths, Sira, loi islamique et
ses propagandistes, qui ont inspiré les criminels, même Allah et ses
sectateurs. La qualification de terrorisme évite tout cela. Sur ce sujet, les
Américains montrent la voie, en autorisant que soient poursuivis les sponsors
des tueurs du 11 septembre 2001, lesquels sponsors tiennent le haut du pavé en
Arabie, au Koweit, au Qatar, au Pakistan et dans toutes les mosquées du monde. En
revanche, les assassins de l'école n'ont rien à redouter. Jamais ils ne seront poursuivis
pour participation à un génocide culturel, ni poursuivis pour quelque crime que
ce soit, sinon par leur conscience, à condition qu'ils en aient une, et qu'ils
profiteront ad vitam aeternam des
fruits de leurs méfaits.
Les crimes contre
l'humanité et les génocides culturels vont de pair. De fait, tout
naturellement, les assassins de l'école sont aussi ceux qui manifestent la plus
douce bienveillance et une tolérance extrême pour les musulmans qui commettent
des crimes contre l'humanité un peu partout dans le monde et jusqu'en France.
C'est même pour favoriser la multiplication à l'infini de ces criminels qu'ils
assassinent l'école.
© Moulin pour
LibertyVox
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